L'architecture "à pierre sèche" du Grézac

 


L’ARCHITECTURE  « A PIERRE  SECHE » DU GREZAC

Lodève 

Le Grézac, un balcon sur 600 millions d’années d’Histoire


Lodève - Situation

Lodève vu de la dalle sommitale du Grézac. Direction sud
La 'montagne' de Grézac à Lodève. Ses pentes ont été cultivées pendant des millénaires

Le puech du Grézac au sommet duquel se trouve l'oppidum et de nombreuses cabanes


Le contexte

      Le socle du Lodévois

Les roches les plus anciennes affleurent suivant une ligne Ouest-Est qui va d’Olmet à Saint Privat, en passant par Lodève et Soumont. Il s’agit de schistes et de grès épi-métamorphiques du Précambrien, et de grès, de calcschistes et de dolomies du Cambrien qui forment un soubassement rigide où sont construits les principaux villages. Ces roches ont été plissées et intensément déformées pendant la formation de la chaîne hercynienne, il y a 330 millions d’années.

      Au pays des ruffes

Vers le sud, le lodévois s’ouvre sur la cuvette du Salagou, où l’étendue des ruffes, combinées à la senteur des plantes odoriférantes, offre un paysage semi-désertique lumineux. Ces anciens dépôts de limon rouges (ruffes) du Permien supérieur remplissent une gouttière sédimentaire basculée vers le sud, le long de la faille de Mourèze. Ils surmontent des roches argileuses  noires du Permien inférieur qui ont concentré l’uranium pour former des gisements dont les plus importants ont été exploités par la COGEMA jusque dans les années 1997 dans les secteurs de Rabejac, du Bosc et de Saint Jean-de-la-Blaquière. 

      Les terrasses du Lodévois

Les anciennes terrasses cultivées et les collines de chênes blancs accrochées le long des principales vallées, à la confluence de la Lergue, révèlent un sol humide argilo-siliceux caractéristique des dépôts tabulaires du Trias. La barre massive de grès perméables au milieu de cette  série alimente de petites sources. Ces grès ont, par ailleurs, constitué la réserve de pierre à bâtir du Lodévois jusqu’au milieu du XXème siècle. 

      La pente du Causse

Plus en hauteur, les pentes fortes, où les plantations de résineux ont progressivement remplacé le chêne, caractérisent l’imposante masse calcaire du Jurassique du Causse (Larzac). Avec une épaisseur supérieure à 400 mètres, ces calcaires, fracturés et karstifiés, constituent le château d’eau du Lodévois qui alimente de grosses sources nichées au fond des reculées karstiques, comme celles de Labeil, de la Lergue ou encore des Plans.

      La cuvette du Lodévois

La  « cuvette du Lodévois », à la confluence de 4 principales rivières : la Lergue, la Soulondres, le Laurounet et la Brèze, a été progressivement creusée à travers des roches de nature et d’âge variés depuis le milieu de l’ère Tertiaire (15-20 millions d’années). Certaines de ces vallées ont d’ailleurs canalisé des coulées de lave basaltique il y a 2 à 1,5 millions d’années, qui depuis ont été mises en relief par érosion différentielle, en particulier la ruffe du Salagou.  

      Un paysage de lagune aride périodiquement exondé

Il y a 201 millions d’années notre région était recouverte à perte de vue par une lagune très peu profonde d’où n’émergeaient, au loin vers le Nord-Est, que les reliefs des futures Cévennes. La baisse périodique du niveau des mers conduisait à l’exondation de cette lagune, et la vase blanche carbonatée se craquelait sous l’effet de l’aridité du climat. Quelques troupeaux de dinosaures se hasardaient alors à traverser ces zones inhospitalières. 

Contre-empreinte d'eubrontes sp - Grézac - Lodève


Dans la lagune, les eaux sursalées, chaudes et peu profondes sont colonisées par des voiles d’algues cyanophycées et de bactéries qui forment un tapis continu ou ondulé sur le fond de l’eau. Ces associations cyanobactériennes, connues sous le nom de stromatolithes, sont les premières espèces vivantes apparues   sur la Terre, il y a plus de 2 milliards d’années. On les rencontre encore dans les milieux extrêmes, comme dans la lagune de Guerrero Negro en Basse Californie.

La roche caractéristique issue de ces dépôts sur le plateau du Grézac est une dolomie (Ca,Mg(CO3)2) à pâte fine beige clair, datée de l’Hettangien (début du Jurassique).

      Une montagne qui avance…

La 'montagne' de Grézac à Lodève. Ses pentes ont été cultivées pendant des millénaires
Le puech du Grézac au sommet duquel se trouve l'oppidum et de nombreuses cabanes


Le plateau du Grézac constitue une langue de calcaires et de dolomies tabulaires du jurassique inférieur, isolée du Causse du Larzac par l’encaissement progressif des rivières de la Soulondres et du Laurounet, depuis 20 millions d’années environ.

L’incision par les rivières a permis de traverser l’ensemble de la masse calcaire et de dégager progressivement les grès et les argiles évaporitiques du Trias pour atteindre au droit de Lodève les dépôts du paléozoïque sous-jacent.

Sous l’effet conjugué de l’encaissement et du déblaiement par les rivières, la puissante série argileuse plastique du Trias a flué sur les versants, en provoquant le glissement de pans entiers de la montagne   dejà pré-découpée par des fractures.

Ces glissements dits rotationnels (en forme de cuillère), occupent l’essentiel des versants qui sont encombrés par des blocs de tailles  variées et des éboulis produits de démantèlement des masses de calcaires et de dolomies qui se disloquent progressivement, sont entrainés au sein des corps glissés (colluvions).  

Pour leur majorité, ces glissements sont encore actifs. Cependant il s’agit de mouvements de masse relativement lents (déplacement de quelques centimètres à quelques dizaines de centimètres par an),peu perceptibles à l’Homme.

 

Le puech supportant l'oppidum un radeau qui dérive (Michel Lopez)
  

 

Un paysage construit par l’Homme

Un paysage construit par l'Homme. Terrasses, escaliers, capitelles, murs, chemins...

Un paysage construit par l'Homme, pour cultiver la terre et se nourir


Grâce à l’influence du Cardinal de Fleury (né à Lodève en 1653, il fut d’abord précepteur du futur roi), ministre du roi Louis XV, la France connaît une longue période de paix qui entraîne la prospérité du pays, ainsi qu’une augmentation démographique sans précédent. Il faut nourrir toute cette population, et les terres, jusque-là délaissées, vont être mises en culture, au prix d’aménagements et de travaux considérables. Des millions de tonnes de terre et de pierres ont été manipulées, des terrasses ont été préparées, des murs pour les soutenir construits avec des rampes et des escaliers d’accès, des cabanes (capitelles) érigées. Des chemins caladés, des canaux pour drainer les eaux, des mas, des mazets ont vu le jour. Efforts colossaux de la part de la grandeur du petit peuple…

1770-1776, l’Etat prend des mesures afin d’encourager les populations à défricher les terres en jachères, ou jamais cultivées. Le défrichage et la mise en culture de ces terres « libérées » dureront pratiquement jusqu’à la veille de la « Grande Guerre » 1914-1918. Le phénomène prendra une ampleur sans précédent à partir de la fin du XVIIIème siècle, qui verra s’étendre les cultures à leur plus grand périmètre de toute l’histoire de la paysannerie occitane. Le travail consiste d’abord à enlever toute la végétation du sol. On abat les arbres, on brûle les arbustes et les herbes. Commence ensuite l’épierrement qui consiste à débarrasser le sol de toute pierraille, grosse ou petite. On nivelle le sol, en réalisant des terrasses, étroites ou larges selon la pente. Les formidables volumes de pierres extraites vont être utilisés pour la restructuration et le remodelage des terres. Ces cabanes (ou capitelles), mas, mazets, canalisations, terrasses, murs, escaliers, rampes, fontaines, bassins, qui maillent de très grandes surfaces du paysage, en sont le témoignage.

Un paysage construit par l'Homme. Terrasses, escaliers, capitelles, murs, chemins...
Sur les terrasses, les vignes et les oliviers dominent...

Vignobles sur les pentes Est du Grézac, face à Poujols et Soubès
Chemin traversier et terrasses (faïsses)

Un paysage construit par l'Homme, pour cultiver la terre et se nourir


      Les chemins traversiers. Les calades.

Chemin traversier caladé. Les marches sont appelées 'pas d'âne'
Chemin traversier caladé (recouvert de galets)

Chemin traversier et terrasses (faïsses)


Les chemins traversiers, ou calades, pour accèder facilement aux terres cultivées 

L’origine des calades, mal connue, remonte probablement à l’époque gallo-romaine, en France. Certaines sont citées dans les compoix du XVème siècle. Ce sont, pour beaucoup, des chemins creux permettant de se rendre directement et plus ou moins rapidement (pentes) de la ville aux terrasses cultivées.

Leur tracé, souvent perpendiculaire à la pente, atteste peut-être l’existence d’un ancien ruisseau. Ces chemins sont bordés de murs en « pierre sèche » pour empêcher leur comblement par érosion des terres latérales. Le sol est constitué par une « rudération », ou calade (technique millénaire de pavage en pierres, ponctué par des marches appelées « pas d’âne », permettant d’atténuer la pente, alternant avec des rampes plus ou moins longues. Ainsi construits, ces chemins résistaient aux intempéries, au ruissellement et au piétinement. Ils formaient des couloirs qui empêchaient les animaux de s’égayer dans les cultures voisines. Leur entretien incombait aux utilisateurs (bergers, vignerons…).

      Les murs de terrasses 

 
Un paysage construit par l'Homme. Terrasses, escaliers, capitelles, murs, chemins...
Sur les terrasses, les vignes et les oliviers dominent...

Quelques terrasses 'reprennent vie'
Murs et clapas, 'abandonnés' à la Nature

Un paysage construit par l'Homme, pour cultiver la terre et se nourir


Afin de constituer des espaces « faciles à travailler », les paysans vont remanier les sols et les rendre les plus horizontaux possibles. Cette organisation en plateaux retient également les eaux pluviales et empêche le ruissellement qui emporte les terres.

Des murs à pierre sèche sont construits parallèlement aux courbes de niveaux. La terre entre 2 murs est ensuite répartie de façon la plus horizontale possible. En fonction du relief, ces murs vont avoir des hauteurs très variables  allant de 0,50mètre à 3 mètres. 

Leur construction est très soignée, les pierres sont parfaitement alignées et parementées sur le face extérieure, tandis qu’un cailloutis est placé sur la face interne pour servir de drain en absorbant l’eau contenue dans le sol, ce qui a pour effet de réguler les gonflements et les poussées de terre. Le mur respire... 

      Les abris

Niche dans un mur de terrasse

Abri inclus dans un mur

Lors du défrichement des terres, des abris de petites tailles ont été bâtis. Ils peuvent n’être que de simples niches incluses dans un mur, ou être plus spacieux, quelques fois adossés à un rocher ou posés sur la roche qui sert de base à la construction. 

      Les murs rideaux 

Un paysage construit par l'Homme. Terrasses, escaliers, capitelles, murs, chemins...
Sur les terrasses, les vignes et les oliviers dominent...


Un paysage construit par l'Homme, pour cultiver la terre et se nourir
Escaliers, dans mur rideau, et mur terrasse


Ces murs sont construits, également, pour stocker des pierres issues de l’épierrage des terrasses cultivées. Ils sont édifiés perpendiculairement aux courbes de niveau, sur des sols où la roche est trop épaisse pour être retirée. Deux murs parementés sont élevés parallèlement, à 2 ou 3 mètres de distance, et peuvent atteindre 3 mètres de hauteur. L’espace intérieur est rempli de pierres jetées en vrac. Afin de pouvoir jeter la pierraille sur les clapas (amoncellements de pierres issues de l’épierrement des terrasses), on construisait des escaliers « volants » constitués par de grandes dalles en boutisses saillantes » par rapport au mur. 

Ces murs rideaux pouvaient être élargis par construction d’un autre parement sur le premier, voire un deuxième, si bien que certains murs peuvent atteindre des largeurs de 3 à 7 mètres.

      Les escaliers 

Escalier d'accès,  d' une terrasse à une autre
Escalier inclus dans le mur de la terrasse, et mas

Escalier perpendiculaire au mur
Escaliers, dans mur rideau, et mur terrasse


       Les rampes

Rampes d'accès aux terrasses

Les escaliers permettent le passage aisé d’une terrasse à une autre. Ils vont souvent par paire sur chaque terrasse : l’un pour la montée, l’autre pour la descente. Le fardeau transporté était tenu vers l’extérieur par la main droite, tandis que la gauche servait à s’agripper au mur. Ils sont inclus dans le mur, parallèles à ce dernier, et mesurent 40 à 50 cm de largeur. Les marches sont constituées par des pierres retaillées, d’épaisseur régulière (18 à 20 cm), encastrées solidement dans la maçonnerie. 

 

      Les cabanes (ou capitelles)

Cabane (capitelle) du Grézac
Cabane. La végétation reprend 'ses droits'

Visite d'une cabane, avec Maurice Cauvy et Jean Aussel, membres du G.A.L. (hiver 1990)
Cabane et terrasses 'abandonnées'...

Cabane près du circuit d'interprétation
Cabane non loin des falaises S.-O.

Cabane, terrasses, enclos,  sur la commune de Pégairolles-de-l'Escalette
Cabane sous la neige

Cabane à la toiture originale, murs et mazet
Cabane semi-enterrée

Entrée (sortie) de la cabane semi-enterrée
Placard, ou niche. Cabane semi-enterrée

Cabane (capitelle) du Grézac

Lauzes en calcaire, montées en encorbellement. Etude et dessin, Jean Pol Nicol
Types de voûtes à 'pierre sèche'

Autre cabane. Plateau de l'Auverne, près du Salagou
Autre forme de cabane. Plateau de l'Auverne

Autre forme de cabane. Plateau de l'Auverne


Cabane de berger et murs. Ricazouls, Octon

 

      Les mas et les mazets

Mas à deux niveaux
Mazet, situé au nord d'une grande terrasse

Mas dont la toiture était constituée d'ardoises. Fontaine et escalier d'accès, au premier plan
Mazet du Grézac, avec vue sur les Brandous (volcans)

Mazet adossée à une terrasse
Matériel utilisé aux 19è et 20è siècles, par les lodévois cultivant leurs terrasses

Matériel devant la porte d'un mazet du XVIII ème siècle
Chaussures ferrées et matériel viticole

Un paysage construit par l'Homme, pour cultiver la terre et se nourir


La cabane (ou capitelle) n’est pas une habitation ! C’est principalement une resserre à outils. Dans la plupart des cabanes lodévoises, un cuvelage d’environ 80 cm de haut occupait la moitié de la surface au sol. Il servait à entreposer le raisin avant de l’acheminer à dos d’âne ou de mulet, vers Lodève, Les Plans ou Lauroux. Des niches murales et des étagères permettaient de ranger le matériel.

Ces cabanes sont de plan circulaire, en général de diamètre 2,40 à 3,50 mètres, avec un mur parementé sur les deux faces. L’épaisseur des murs est de 90 cm environ, et sont surmontés d’une voûte à encorbellement. L’encorbellement consiste à disposer les pierres en surplomb par rapport à celles de l’assise inférieure à la façon de « corbeaux », d’où le nom du procédé. Les lits de pierres qui composent la voûte ont des épaisseurs décroissantes depuis le départ jusqu’au sommet. De ce fait, le poids de l’ensemble décroît progressivement, assurant ainsi une parfaite stabilité. La voûte, qui ne se referme pas sur elle-même, est coiffée par une dalle peu épaisse et de grandes dimensions. Elle agit en poids et bloque parfaitement les pierres extérieures de la voûte. 

La cabane est pourvue d’une entrée orientée au sud, surmontée par un linteau le plus souvent monolithique et de la largeur du mur. Cette entrée était obturée par une porte en bois, pouvant être fermée à clef. Généralement, le côté gauche de la porte était agrémenté d’un mur coupe-vent. Un banc,  protégé par ce mur, permettait de déjeuner au soleil sans être dérangé par la tramontane (vent du nord-ouest). 


Entrée d'une cabane, et banquette dans un mur de protection contre la tramontane
Banquette, et trous indiquant la présence d'une porte en bois

 

    L’eau, les sources, les fontaines, les bassins 

Eau, source de Vie - L'eau d'une source est dirigée vers un réservoir situé en aval
Réservoir d'eau provenant d'une source située en amont

Eau à l'intérieur du réservoir
Autre source

Bassin, alimenté par une source

Mas dont la toiture était constituée d'ardoises. Fontaine et escalier d'accès, au premier plan

Faille grotte ayant été utilisée pour récupérer et stocker l'eau
Autre faille grotte

Fontaine et ses deux blocs de travertin (tuf)
Autre fontaine, en partie obstruée par le travertin (tuf)

Fontaine entourée par un arc et deux colonnes en grès. Travertin entre les colonnes


L’eau, tombant sous forme de pluie sur le Causse, met environ 4 années avant d’arriver, filtrée,  sur des couches d’argile imperméable, et réapparaitre vers Lodève  entre cette argile et le calcaire…

Sur le Grézac, pour se procurer de l’eau, indispensables à la Vie, trois solutions : 

     1 – Récupérer l’eau de pluie, et la conserver dans des récipients,

     2 – Se rendre aux sources présentes, transporter l’eau et la stocker,

     3 – Descendre dans une faille ou un aven où l’eau coule le long des parois 

      

 

    Autres utilisations de la pierre 

          - Les dolmens

Pierre sèche d'une époque plus ancienne... Dolmen (tombe collective préhistorique). Direction sud-ouest

          - les tourelles 

'Enigmatique' tourelle (d'observation...) dominant Lodève et les environs

La tourelle 'énigmatique'...

Tourelle (sémaphore...) au  dessus de la voie antique
Tourelle dominant une voie antique

          - les bornes et les menhirs 

Borne limite de territoire. Utilité de la durée de vie du minéral...

  

 


      Sources


   - Prospections du Groupe Archéologique Lodévois.

   - Prospections de Dom Fulcran Hébrard. Consultation de ses carnets, visibles au dépôt de fouilles.

   - Jean Pol Nicol : Constructions à pierre sèche : Cabanes (capitelles), Fauteuils de Bergers, Murs, Enclos…) 1991.

    - Michel Lopez, Géosciences Montpellier, Université de Montpellier : Circuit d’interprétation du Grézac, « Le livre du lodévois, balade des temps géologiques à nos jours ». Secteur géologie.

    - Christian Lassure : l’architecture rurale en pierre sèche. Supplément n°1. 1971

    - Christian Lassure : le C.E.R.A.V. (Centre d’Etudes et de Recherches sur l’Architecture Vernaculaire) et les études sur l’architecture de pierre sèche de la France : bilan et perspectives, dans l’Architecture vernaculaire, t. 11, 1987, p. 2-13.

    - L’Architecture Vernaculaire (Revue). Tomes X à XX, 1987-1996. 

    - Dessins de Jean-Pol Nicol Secteur cabanes et pierre sèche)- Architecte.





    

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