PEGAIROLLES-DE-L’ESCALETTE



PEGAIROLLES-DE-L’ESCALETTE

- La vallée de Pégairolles est citée avant 817 dans le cartulaire de Lodève.

- La chapelle Saint Vincent est citée en 988.

- Un château surveillait une voie antique permettant de rejoindre le Larzac par le Pas-de-l’Escalette. 

- En 1145, une contestation s’éleva entre l’évêque Pierre de Lodève, et un certain Augeran, au sujet du moulin et du four. L’évêque seul eut le droit de posséder un four, de même qu’il fut seul autorisé à faire dériver les eaux du moulin pour la pêche…

- Il existe de nombreux sites préhistoriques et gallo-romains sur le territoire de cette pittoresque commune…




Vue générale de Pégairolles-de-l’Escalette, avec les falaises du Pas-de-l’Escalette à l’arrière-plan. 

Une des quatre fontaines du bourg, et la porte fortifiée du XIIe siècle.

Eglise Saint-Jean-l’Evangéliste (façade sud et clocher).
D’origine romane (XIIe siècle), elle a été remaniée aux XVIIIe et XIXe siècle.


Porte de style roman de l’église Saint-Jean-l’Evangéliste (façade est), et dans le prolongement,
à droite, le mur d’enceinte médiéval sur lequel le château est en partie appuyé.

Intérieur de l’église Saint-Jean-l’Evangéliste : la tribune et le tableau représentant Saint-Jean et l’aigle.
Photo prise en 2018 après une première tranche de restauration réalisée par la mairie.

La Grand-rue, qui porte ce nom de par sa longueur, et non sa largeur.
Au premier plan, un joli encadrement de porte comportant une croix et un chapelet.

Le château au centre du village date du XVIIe siècle. Il a été bâti à l’emplacement du château fort 
du XIIe siècle dont il ne subsiste qu’une partie du donjon (propriété privée).

Cour intérieure du château, bordée à l’ouest par une façade à galeries étagées (photo prise lors d’une visite organisée pendant les journées du patrimoine en 2013). 

Un remarquable vestige du rempart médiéval appuyé d’un côté sur le château et sur l’église Saint-Jean-l’Evangéliste.


Depuis le pont sur la Lergue sur lequel trône une statue de la Vierge,
une vue des maisons formant la périphérie du bourg au – dessus de la rivière Lergue.

Vue du dessus depuis le sentier du dolmen du Suquet montrant l’emprise du bourg agglutiné autour du château.


La Fête de la Farine a lieu généralement le samedi précédent le 15 août. 
Les habitants et les estivants se déguisent en meunier au cours d’une déambulation ponctuée de batailles de farine. 
Une journée-souvenir des meuniers qui avaient leurs moulins le long de la Lergue. 
Photo de la fête de la Farine en 2017

Clapas (dus à l’épierrage) et capitelle (ou cabane) en bordure d’une vigne en coteau. A l’horizon, le Pas de l’Escalette

Le vignoble en coteau de Pégairolles-de-l’Escalette, développé sur les pentes n’est pas toujours aisé à travailler. 
Les vignerons qui vinifient à la cave coopérative créée en 1927 (la plus petite de l’Hérault) ou en cave particulière, produisent néanmoins d’excellents crus.

Coteau de Pégaigolles à l’automne avec les traditionnels clapas, les vignes en terrasse, un mas et une capitelle ou cabane.

Une pittoresque arche d’un vieux pont en pierres lancé au-dessus de la Lergue en amont du village.

Le fameux Pas-de-l’Escalette percé vers 1860 pour le passage de la RN9 (Paris-Béziers). 
Le lieu marque la transition géographique entre le plateau du Larzac et la vallée de la Lergue qui a subjugué nombre d’automobilistes dans le sens de la descente jusqu’à son abandon avec la mise en service de l’autoroute A75 par le tunnel du Pas-de-l’Escalette en 1995.

Cascade de la Lergue au Pas de l’Escalette à l’automne.

Le dolmen du Suquet situé en bordure nord du plateau du Lazac.
On y accède par un sentier qui démarre à 100 m à droite de la mairie

L’ancienne ferme caussenarde du Mas de Rouquet (XVIIIe-XIXe) sur le Larzac a connu une activité pastorale avant que l’Etat ne l’achète ainsi que les 440 hectares en 1939 pour en faire une maison forestière… Cependant elle ne fut jamais habitée si ce n’est par le garde-forestier Trinquier - originaire du Caylar - qui y passa l’été avec femme et enfant durant trois ans vers 1946 malgré un confort spartiate.
Avant que le bâti ne se détériore au fil des ans consécutivement à un abandon total…


L’ancienne ferme caussenarde du Mas de Rouquet présente l’architecture typique des XVIIIe et XIXe siècles dont de superbes bergeries voûtées et des greniers à arcades de pierre (accès interdit, risque de chute de pierres).

Il existait une magnifique auge taillée dans un seul bloc en pierre de grès.
Malgré son poids, elle a été volée à la fin décembre 2019.

Le cirque de Camp Rouch présente un relief de roches ruiniformes aux formes aussi surprenantes que remarquables.

L’aven des Perles, pas très loin du Mas-de-Rouquet, est une grotte « vivante » qui possède de belles concrétions.
Son nom lui vient des perles des cavernes découvertes au fond du puits de 37 mètres.
Hélas, il n’en reste plus, car elles ont tour à tour été emportées par des spéléologues peu scrupuleux.

L’entrée de la grotte des Perles, de très faibles dimensions, se dissimule au pied d’un joli cirque de rochers  ayant servi d’abri.







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