SOUBÈS



SOUBÈS


L’évêque de Lodève, Thierry, échangea, en 942, le village de Soubès contre l’église de Saint-Jean (de-la-Blaquière). Un castrum est mentionné pour la première fois dans le cartulaire de Lodève en 1145, et l’église Saint-Cyprien en 1162…

Toutefois, Soubès est occupé depuis la préhistoire (Grottes habitat, grottes sépulcrales, dolmens…). On peut aussi noter la présence de sites gallo-romains…





Le village de Soubès est bâti sur un massif de tuf (travertin), à la confluence de la rivière Brèze et du ruisseau du Suberbet. 
Vue panoramique prise depuis le pic de Vinas.

 La rue de la Coural, l’artère principale, aligne ses maisons dans l’axe de la grande fontaine et de l’église Sainte-Madeleine.


La mairie a été bâtie sur un terrain nu à proximité du chevet de l’église entre 1868 et 1872.
Photo antérieure à la rénovation des façades réalisée en 2018.

La Tour ou donjon, le plus ancien bâtiment de Soubès date du XIe siècle.
La façade nord, assez bien conservée, présente des éléments d’architecture romane.

Façade nord de la Tour : vestiges de l’ouvrage défensif de la porte qui se trouvait en hauteur, baie romane, et baies étroites à linteau monolithe en bas.


Le clocher de l’église Sainte-Madeleine a été élevé sur les bases d’une ancienne tour qui défendait l’entrée du castrum au Moyen-Age. 
Au pied, la grande fontaine, premier point d’eau créé dans le village en 1701 : jusque-là on s’en allait quérir l’eau à la rivière. 

Porte de l’église Sainte-Madeleine dont le fronton de style néo classique en pierre rappelle celui de l’église Saint-Pierre de Lodève.


Intérieur de l’église Sainte-Madeleine dont la construction a été achevée en 1784.
Elle a succédé à une ancienne église romane devenue trop petite et en mauvais état. 

Soubès compte sept fontaines la plupart créées dans la première moitié du XIXe siècle. 
Elles sont alimentées par gravitation par une source située en amont du village dans la vallée du Suberbet. 

La porte de l’escalier des Catinettes faisait partie des fortifications au XIIIe siècle.
Le mâchicoulis a été restauré par la mairie de Soubès en 2019. 

 Dans la rue du Payssel, une maison typique à encorbellement bâtie contre le rocher et joliment fleurie.


Le passage voûté du Traoucou (étymologie « petit trou » !), ancienne porte d’entrée du village.
Au premier plan, un caniveau caladé au moyen de galets unique dans le village (photo antérieure à la restauration de 2019).

Le château féodal de Peyrottes bâti à partir de 1507 par une famille originaire du Caylar-en-Larzac. 
La tour, à gauche, est plus ancienne : elle faisait partie des fortifications du XIIIe siècle.

Un des trois calvaires subsistant sur la commune au croisement du chemin Farrat près de l’école. Datant de la fin du XVIIIe siècle, il fut cédé par un privé où il était installé à l’écart du village et placé à cette intersection vers 1987 par la mairie afin d’être visible au plus grand nombre d’habitants.

Monument aux morts du sculpteur lodévois Paul Dardé, le premier d’une série qu’il réalisa pour diverses municipalités. 
Il a été inauguré le 24 septembre 1919.

Chapelle des Saints Corneille et Cyprien au cimetière. 
Edifice roman plusieurs fois remanié dont le magnifique portail aurait été remonté au XIXe siècle.  

Chapelle des Saints Corneille et Cyprien : à l’intérieur, subsiste des arcs en pierre d’origine romane.

Stèle discoïdale en grès (XIIIe – XIVe siècles) découverte dans le cimetière en 2014 après les fortes pluies d’automne. 
Jusque-là seul un fragment de stèle avait été mis au jour dans le champ autour du cimetière. 

Dolmen n°2 des Coutelles en ligne de crête du rempart sud du Larzac. En 2006, le GAL et l’association Spes de Soubès ont engagé une campagne de débroussaillement du site et la pose d’un panneau informatif sur cette nécropole de 5 000 ans environ avant notre ère. 

Remarquable chemin caladé à l’entrée de Soubès en contre bas du pont sur la Brèze.
Il s’agissait du chemin de Soubès à Fozières qui a perduré jusqu’ à la fin du XIXe siècle et la création de la D149e actuelle.

En septembre 2009, le GAL a apporté son aide à l’association Spes pour le déblaiement de la calade 
qui était recouverte par de la terre et des végétaux après des décennies d’abandon. 

Chapelle Saint-Clément de Man découverte en 1983 par Gérard Mareau président du GAL qui l’a signalée à la Drac en 1991. La restauration des vestiges a été réalisée par l’entreprise Muzzarelli du Bosc selon un programme établi par la communauté de communes du Lodévois et Larzac après une campagne de fouilles archéologiques réalisée par l’association Spes.

La chapelle Saint-Clément qui présente un plan préroman est située en ligne de crête sur le rebord méridional du Larzac à 2 km à vol d’oiseau au nord de Soubès. 

Cascade de l’Oulette (étymologie « l’oule » la marmite par analogie avec les excavations arrondies des rochers), située sur la rivière Brèze à un km au sud-ouest du village. Elle est citée parmi les curiosités naturelles au début du XXe siècle.

Le sentier botanique de Font d’Amans créé par des bénévoles en 1989 dans le cadre du Foyer rural sur le versant sud du Larzac présente sur de petites plaquettes à même le terrain les principales espèces végétales du secteur.

Un inventaire réalisé durant l’été 1976 par l’instituteur montpelliérain Albert Reynes a révélé la présence de plus de 220 capitelles (ou cabanes) sur le territoire de Soubès.






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